Un des formats les plus courants pour les portraits, le format Figure, vient en fait d’une idée bien pratique. En France, sous Napoléon, les artistes et les fournisseurs de matériel de peinture ont standardisé les formats de châssis en trois catégories : Figure, Paysage et Marine. Ils se sont basés sur les tailles les plus courantes des sujets peints, facilitant la vie des artistes et celle des encadreurs.

Mais l'anecdote, c'est que ces tailles uniformisées ont aussi donné lieu à des petits "guerres de formats" entre les artistes. Par exemple, on raconte que certains peintres rivalisaient en choisissant des formats légèrement plus grands ou plus petits que leurs concurrents, pour que leurs œuvres semblent « déborder » ou se démarquer des autres lors des expositions, tout en restant dans des tailles faciles à encadrer.
Ce petit jeu a parfois poussé certains marchands d’art à créer des formats "non standard", ce qui est devenu un casse-tête pour encadrer ces œuvres !